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Chanel, nouveauté en photos

Les grandes maisons défilent en dehors des calendriers officiels pour créer l’événement. C’était le cas de Chanel, ce mercredi, à travers son défilé dit “croisière” à la galerie Courbe à Paris. Un décor antique, pour une mode qui verse dans le classique.
Chanel

Un défilé est, dans son essence même, un exercice de démonstration.

Un discours fait de signes qui indiquent l’air du temps. Qu’aurait dit le sémiologue assis au premier rang du défilé de ce mercredi, à côté des acheteuses attachées à leur sac matelassé.

L’expert en signes aurait vu – au-delà de l’image instagrammée par ses voisines ultra-connectées – que la maison Chanel choisit de s’inscrire dans l’histoire, avec le grand H. Dépasser la notion de tendance qui pourtant faire vendre, à chaque saison, une nouvelle paire de sandales, un paletot nouveau.

Dépassant l’idée même d’ une mode plutôt comme ceci ou comme cela, la maison de Gabrielle à la tête de laquelle siège Karl convoque l’histoire du costume et fait monter son public dans la machine à remonter le temps.

Des vestales défilent

Rendez-vous aux prémices d’une Grèce qui a donné sa définition à la notion de “classique”.

Les jeunes femmes Chanel sont ou bien des guerrières au plastron brodé marchant dans leur caligae. (La sandale du guerrier spartiate a donné son nom à la chaussure qui monte le long du mollet et que l’on vend désormais comme des petits pains sur netaporter.com).

Ou bien sont-elles des vestales marchant à grands pas dans ce qui pourrait s’apparenter au vêtement de l’antique, la toge, quand, tout à coup, on se rend compte que c’est une jupe-culotte – pas question d’être entravée. Ces vestales des temps modernes ne sont sûrement pas mariées aux dieux de la cité comme l’étaient leurs aïeules en grande robe immaculées).

Une démarche patrimoniale

La maison française de couture a racheté depuis déjà quelques années les métiers d’art et les savoir-faire qui sont au cœur de la fabrication du luxe. Le brodeur Lesage, le plumassier Lemarié, ou encore les plissés Lognon sont de ces métiers qui participent à l’ennoblissement du vêtement.

La maison Chanel rachète au fur et à mesure le plisseur Lognon, le chapelier Maison Michel, le brodeur Lesage ou le plumassier Lemarié. Et le signal envoyé est toujours le même : s’inscrire dans l’histoire du costume, en maîtriser chaque pan de savoir-faire, d’un bout à l’autre de la chaîne.

On pourrait s’émouvoir de la mainmise de Chanel sur ce savoir-faire en perte de vitesse mais il n’est pas même question d’en faire un monopole d’exploitation puisque les talents des métiers du luxe sont mis à la disposition des autres marques qui brillent, Dior, Schiaparelli ou Valentino.

Décidément, la maison aux deux C entrelacés ne veut plus simplement dire Coco Chanel mais presque Culture&Conservation. Une manière très personnelle pour la marque familiale détenue par les Wertheimer de donner de la valeur à son logo dans un monde où la valeur des choses n’est certainement plus seulement sonnante et trébuchante.

Source La Libre.be

 

12 looks marquants de Coachella

Chaque année, une myriade de stars descend dans la vallée californienne pour le festival Coachella. Le lexique vestimentaire de la grand-messe musicale se résumait souvent, année après année, à des looks grunge et bohème. Mais, au fil du temps, ces silhouettes ont quelque peu perdu de leur coolitude. Les micro-shorts, les jeans lacérés, les t-shirts rock, les gilets à franges, les spartiates, les bikinis sous des camisoles en résilles ont été relégués au second plan alors que le jet-set s’est emparé de pièces plus raffinées pour composer des looks de ville à saveur festive. On retient entre autres le style romantique de Selena Gomez dans une robe à fleurs, les lignes pures du look d’Amelia Gray Hamlin et les combinaisons de Shanina Shaik et Sofia Richie.

Photos AFP

Andrew Mcnally ANDREW MCNALLY pour le Journal de Montreal

Festival de Cannes 2017 du 17 au 28 mai

Monica Bellucci, Maîtresse des Cérémonies 2017

A l’invitation du Festival de Cannes, l’actrice italienne Monica Bellucci a accepté de tenir le rôle de maîtresse des Cérémonies d’ouverture et de clôture du 70e Festival de Cannes qui se déroulera du 17 au 28 mai prochain et sera présidé par le cinéaste espagnol Pedro Almodovar.

Logo Festival de Cannes

Monica Bellucci a une longue histoire d’amitié avec le Festival de Cannes: en 2000, elle monte pour la première fois les marches pour présenter Suspicion de Stephen Hopkins. Elle est de retour deux ans plus tard avec le sulfureux Irréversible de Gaspar Noé qui fascine la Croisette à travers une polémique mémorable.

Monica Bellucci a été membre du Jury en 2006 sous la présidence de Wong Kar-wai. Les années suivantes, l’actrice italienne est revenue à Cannes en sélection avec le film de Marco Tullio Giordana, Une histoire italienne, et Ne te retourne pas de Marina de Van. En 2014, elle est venue présenter sur la Croisette Les Merveilles de l’Italienne Alice Rohrwacher qui remporta le Grand prix du jury.

A l’aise dans tous les genres, le parcours cinématographique de Monica Bellucci qui excelle de la comédie au drame, reflète des choix artistiques éclectiques et audacieux. Elle a tourné pour des cinéastes prestigieux dont Bertrand Blier, Danièle Thompson, Francis Ford Coppola, Terry Gilliam, Mel Gibson, Sam Mendes, Spike Lee…

Récemment au casting de la saison 3 de « Twin Peaks » de David Lynch, Monica Bellucci est aussi à l’affiche du dernier long métrage de Emir Kusturica On the Milky Road, qui sortira en France le 12 juillet. L’actrice succède notamment à Laurent Lafitte, Lambert Wilson et Audrey Tautou.

Les Cérémonies sont produites et retransmises en clair, en direct et en exclusivité sur Canal+.